
La culture du transport en commun, cette machine infernale
Je pensais qu’après avoir fait pris le métro, le bus, le tram, à New York, Toronto, Washington ou Miami, je serais rodée en termes de transports en commun.
Spoiler alerte : PAS DU TOUT
En arrivant au Mexique j’ai appris l’existence des collectivos. Ces petites fourgonnettes 8 places qui font office de taxi pour les locaux. Ils te déposent n’importe où sur leur route. Tu es assis à l’arrière sur des planches en bois, ou en ferraille. Ces collectivos passent tu ne sais pas où, et tu ne sais pas quand 😂
Puis bon bah le Costa Rica… Pas de site internet pour réserver un bus. Tu es obligé d’aller au terminal de bus (à l’ancienne). Et c’est super cool tu découvres sur place l’horaire du bus ahah. Si c’est dans 20 min tu as de la chance et si c’est dans 2h30 et bien t’attends !
Ahhh oui aussi à chaque fois que tu montes dans un bus ou un collectivos au Costa Rica, fais ta prière. Tu penses mourir à tout instant. Ils conduisent n’importe comment (pire que moi)… Le code de la route ? Connais pas.
Les voitures doublent par la droite, le bus conduit au milieu alors que c’est pas une 3 voies, c’est juste une route de campagne.
Oh et ne soyez pas surpris si votre bus s’arrête littéralement en plein milieu de la route pour checker par la fenêtre un autre collègue de bus et taper la discute pendant 5 minutes.
La culture du transport en commun est si différente d'un pays à l'autre qu'il est parfois difficle d'ne adopter les codes.
Quand on vous demande de porter la ceinture en Nouvelle-Zélande dans un bus, mais que vous passez 4h assis sur les marches à côté du chauffeur au Costa Rica; que vous devez obligatoirement payer votre ticket à l'avance au Mexique mais que vous ne pouvez payer qu'au chauffeur au Costa Rica; puis qu'on vous assigne une place aux Etats-Unis mais que vous êtes libres de la choisir au Canada;
... vous finissez par être perdu 😂