
​
​
On est le centre du monde, uniquement, de notre propre monde
Difficile de se détacher du regard des autres.
Jai rencontré une personne qui m’a dit une chose très simple mais si évidente
« tu sais, on est le centre du monde uniquement de notre propre monde ».
C’est tellement vrai. Il a pris cet exemple qui m’a fait penser à un moment précis de ma vie et qui illustre parfaitement ses mots « si tu sors mal coiffé dans la rue tu vas peut-être avoir 5 ou 6 regards bizarres, moqueurs, amusés, ou qui paraissent te juger. Mais ces personnes là t’auront oublié 5 min plus tard parce que tu n’as aucune importance dans leur monde ».
Je me souviens quand j’habitais rue sainte Cath à Bordeaux (plein centre, toujours pleine de monde). Il m’arrivait souvent d’aller au Carrefour ou dans le parc à côté en claquette, en chausson, en pyjama, en kimono même une fois ahah et je m’en foutais de ce que les gens pouvaient penser.
Alors il est difficile d'adopter cette attitude au quotidien ? Pourquoi, malgré le fait que je sois consciente de tout ça je ne réussisse pas à me détacher du regard des autres ?
L’un des accords Toltèque dit « Ne prends rien personnellement ». Pourquoi ? Parce qu’une opinion ne reflète pas la réalité.
Nous savons très bien au plus profond que nous n'avons pas réellement besoin de l’acceptation des autres. Ce voyage me permet de réaliser cela plus que jamais. Comme je vois énormément de personnes différentes chaque jour, j’apprends à ne plus me soucier de leur regard en me disant « je ne les reverrais plus jamais de ma vie ».
L’objectif maintenant est de parvenir à appliquer ça à mon retour dans un environnement quotidien où il est plus probable de revoir les mêmes personnes.
En fait, tant que l'on ne fait du mal à personne, on devrait pouvoir faire ce que l'on souhaite sans avoir besoin de l’acceptation des autres. Il faut pouvoir réussir à ne pas tenir en compte des regards extérieurs lorsque l'on s'’habille, parle, danse, fait des choix…
En discutant de ça avec beaucoup de personnes on se rend rapidement compte que tout le monde a ses complexes.