
Je suis restée un mois en Australie. En un peu plus de 30 jours je pense avoir vu, au maximum, 5% du pays. Je savais que l’Australie était un pays attractif, tant au niveau des paysages, de la mentalité que des conditions de vie.
Pour autant, je ne pensais pas que ça me plairait autant… En discutant avec les locaux, je me suis rendu compte que même pour une grande partie d’entre eux, il était difficile de tout voir.
J’y retournerai, c’est sûr.
Je pensais que ça allait être la partie du voyage la plus chère. Ou au moins au même niveau que la Nouvelle-Zélande. Mais il s’avère que ça a été le pays le moins cher du tour du monde. Et pourtant ce n’est pas l’étape la moins roche en matière de paysages ou d’activités.
Il faut dire que j’ai eu beaucoup, beaucoup de chance au niveau des rencontres.
Voilà l’aperçu de mon itinéraire en Australie.

Quand j’atterris à Melbourne, je suis plus angoissée que pressée. Déjà, je n’ai plus beaucoup de tunes. Ensuite, les hostels sont hors de prix. Et enfin, j’ai le blues de la transition.
A chaque fois que je quitte un pays pour en découvrir un nouveau, j’ai cette sensation d’excitation qui me dit « ahhhh trop pressée de partir » et en même temps ce sentiment de « oula, attends ça fait 1 mois que tu prends tes marques ici, et on repart pour l’inconnu »…
Bon il s’avère, par une coïncidence improbable que je retrouve Rebecca en Australie, totalement par hasard. Rebecca c’est une fille géniale qui m’a pris en stop avec son copain en camping car, au Canada en septembre dernier. Et je la retrouve à l’autre bout du monde. L’expression « le monde est petit » est totalement d’actualité ici ahah. Qu’on soit au même moment dans le même pays, dans la même ville, la même auberge et au même étage de l’auberge (sachant qu’elle était vraiment immense), ça me parait complètement dingue.
Avec ses copains on loue une voiture et on part pour la journée le long de la costal road. Bon, la journée se passe très très bien, mais le moment fou c’est quand on a failli écraser un koala qui traversait la route. On est allé l’observer dans la forêt… c’est fou. Quand j’ai raconté cette histoire à des australiens, ils m’ont expliqué qu’on avait eu beaucoup de chance. C’est très rare d’en apercevoir si facilement dans leur milieu naturel. On est aussi allé voir un concert de Tchaïkovski. Je vous décris le tableau. C’est l’heure du sunset, il y a des milliers de personnes dans un parc assis devant une énorme scène où se trouve un orchestre fabuleux, qui joue du Tchaïkovski pendant 2h (tout cela gratuitement évidemment).
Le reste de mon séjour à Melbourne, j’ai fait la connaissance de Zee. Un gars génial qui m’a fait visiter toute la péninsule de Mornington au sud-est de Melbourne. Lui habite quasiment au bout de la péninsule, vers McCrae si je me souviens bien. Il vit avec son coloc Toby et ses deux p’tits chiens ! Il m’a fait visiter les coins les plus mignons, j’ai rencontré ses amis, et même ses parents complètement par hasard sur la plage.
On a passé de super moments, il m’a appris à skater avec un skate télécommandé, on est parti plusieurs fois en jet ski dans la baie de Melbourne, pour sauter des falaises, chercher les dauphins et des phoques. J’ai vu mon premier kangourou avec lui, un dauphin est passé sous notre jet ski, on a campé avec ses copains dans son van, de l’autre côté de la baie, vers Torquay; pour admirer le lever de soleil, bref cette semaine-là était dingue.
Il est temps pour moi de prendre un train et un bus pour me rendre… au milieu de nulle part :)
Vous voyez la frontière entre l’Etat du Victoria et du New South Wales ? Bah juste ici, sur la côte, vous prenez au nord un peu à droite et hop vous êtes à Merimbula. Un peu plus haut vous avez Wallagoot et voilà, on est dans l’un des endroits les plus beaux perdus que j’ai pu visiter.
Alors ici j’ai retrouvé le cousin de ma maman qui habite en Australie avec sa petite famille depuis des années.
Je vous décris le tableau à nouveau :
Des plages splendides et désertes
Des spots de surf et de Kite à n’en plus finir
Beaucoup de forêts incroyables
Des randos superbes
Des kangourous qui se promènent dans le jardin à la tombée de la nuit
C’est un petit paradis.
Après une semaine plongée dans la nature, il est temps de reprendre un bus, puis un train. Ça y est, je suis à Sydney.
Pourquoi l’Australie ne m’a pas coûté cher ? Car je n’ai quasiment pas dépensé pour l’hébergement. Quand j’arrive à Sydney je me rends vite compte que les prix sont encore plus flambants qu’à Melbourne. Manque de bol, je suis là-bas presque deux semaines.
Bon c’est cher, premièrement parce que c’est Sydney, mais surtout parce que c’est la grosse semaine de mardi gras, soit la gay pride. En plus de tomber à la période de la gay pride, je suis là, l’année durant laquelle, Sydney est l’hôte de la world pride.
MAIS... j’ai encore eu de la chance…
J’ai dormi chez deux couchsurfers différents, l’un résidait dans le quartier de Redfern (très proche du downtown) et l’autre très proche de Cooggee Beach (à côté de l’océan). La semaine suivante, j’ai habité chez Charlotte et Justine, amies de mon cousin. Le quartier était exceptionnel (Rosebay), à mi-chemin entre le centre et Bondi Beach (très cliché).
Ce séjour à Sydney était incroyable. On m’avait déjà beaucoup parlé de cette ville en bien, mais je ne m’attendais pas du tout à ça. C’est grand et ouvert, c’est paisible et busy à la fois, c’est la fête et le sport, la plage et les buildings bref je m’y suis sentie très très bien.
Et puis c’est la ville où les transports en commun sont les plus instinctifs de mon voyage. Il n’y a pas de forfait, de cartes, de tickets, de machin. À chaque entrée d’un bus, tram, train, RER, ferry, il y a une borne de sans-contact, sur laquelle il faut simplement biper ta CB à l’entrée et à la sortie.
Bon, mis à part toutes les expos, les sorties, musées, soirées et concerts organisés cette semaine-là pour la gay pride, Sydney c’est beaucoup trop chouette.
Un matin j’ai pris le train pendant deux heures et je me suis rendue aux Blue Mountains National Park, c’était absolument grandiose. On n’imagine pas qu’un si vaste paysage existe si proche de Sydney (ça vaut vraiment le coup d’œil). C’est comme le Grand Canyon mais en vert. Assez impressionnant.
En réalité j’ai eu un léger pincement au cœur en quittant l’Australie et plus largement l’Océanie, mais j’étais tellement heureuse et pressée d’aller en Asie. C’était la première fois que j’y allais et j’avais très très envie d’atterrir.
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